Contact
Isabelle Rèbre mène un travail à la frontière de plusieurs disciplines. Comme cinéaste, elle a réalisé plusieurs portraits d’artistes qui interrogent l’acte de création, ainsi que des films en liens avec la psychiatrie, tel que "L'eau du bain" qui met en scène le déménagement d'un service psychiatrique. Ses films ont été primés dans des festivals en France et à l’étranger. Son long-métrage, Pollock&Pollock ( 2020) est sorti en salle. Entre 1997 et 2015, elle travaillé comme dramaturge et écrit pour le théâtre : "Moi quelqu’un", Actes Sud Papiers (1998), "Ton 8 mai 1945 et le mien" (France Culture, 2000) et "Fin" (2015). Ses pièces ont été mises en scène par Bernard Bloch dans des Centres Dramatiques Nationaux. Entre 1994 et 2010, elle a exploré le territoire du son et réalisé une trentaine de documentaires radiophoniques pour France Culture, ainsi qu’une rubrique sonore dans la revue "Vacarme". Il y a une dizaine d’année, comme chercheuse, elle a entamé une réflexion autour de l’usage de la photographie dans des films qui sont des rituels de deuil et publié deux essais : « L’Enigme du deuil et la photographie au cinéma. Naomi Kawase, Alain Cavalier, David Perlov » (à paraître) et « La dernière photographie. Sarabande de Ingmar Bergman », La lettre volée (2017). En mai 2025, elle est commissaire d'une exposition au Centre Tignous d’art contemporain de Montreuil intitulée "Quel travail ?" où elle expose aussi deux installations. Elle prépare actuellement un essai cinématographique autour d’une mémoire alsacienne.